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Marilyn-rare-and-candid

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“ Aucune photo en double sur le blog, à venir encore des centaines de nouvelles, et rajouts réguliers... ” - samedi 17 mars 2018 14:32
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Création : 31/07/2015 à 09:39 Mise à jour : Aujourd'hui à 02:16

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21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays." Il déclare aussi qu'il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d'Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu'il s'était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d'être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."

21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."21 Juin 1956 / (Part III) La déposition de MILLER devant la commission des activités antiaméricaines a lieu le 21 juin 1956 à Washington et débute peu avant 10 heures. MILLER s'y présente, vêtu d'un costume bleu marine, avec son avocat Joseph L. RAUH et fait face aux questions de Richard ARENS, le représentant de l'H.U.A.C. (House Un American Committee) et à Francis WALTER, le Président de la cour ; MILLER affirme s'être inscrit à un cours de formation marxiste en 1939 mais dit ignorer avoir présenté une demande d'inscription au parti communiste. Il déclare alors qu'il n'avait jamais été communiste, mais il reconnaît avoir été associé par le passé avec un certain nombre de groupes communistes. Il déclare avoir été présent à cinq ou six réunions d'auteurs communistes à New York en 1947. Mais il a toujours refusé de nommer les personnes qu'il avait rencontrées à des réunions communistes et déclare devant les parlementaires : "Je ne protège pas des communistes ni le parti communiste, j'essaie juste de me protéger moi-même (...) Je ne saurais attirer des ennuis à d'autres personnes en les nommant. C'étaient des écrivains, des poètes, autant que je sache; et la vie d'écrivain, malgré ce qu'il semble parfois, n'est pas facile. Je vous demande de ne pas me poser cette question. Je vous dirai tout ce que vous voulez sur moi. Je vais prendre la responsabilité pour tout ce que j'ai fait, mais je ne peux pas prendre la  responsabilité pour un autre être humain. (...) Je pense que cela serait une catastrophe et une calamité si le parti communiste dirigeait notre pays."  Il déclare aussi qu’il avait dénoncé la Commission quand elle enquêtait sur les « Dix d’Hollywood » (les scénaristes mis sur la liste noire à cause de leurs opinions politiques considérées dangereuses) ; qu’il s’était opposé à la loi SMITH, laquelle considérait hors la loi quiconque prônait le renversement du gouvernement car pour MILLER "la littérature ne peut exister: un homme doit pouvoir écrire une pièce ou un poème sur quelque sujet que ce soit". Ses déclarations sont reproduites dans la presse et, pour le plus grand plaisir de Marilyn, il devient une sorte de modèle de lutte contre la censure et la répression. Immédiatement, Francis WALTER menace de citation à comparaître, mais il propose en alternative à Joseph RAUH d'abandonner les charges si Marilyn MONROE acceptait d’être photographiée en serrant la main à WALTER ; MILLER rejette l'offre et dénonce une telle proposition. A 12h30, pendant une pause, Arthur, fumant une cigarette, répond aux questions des journalistes. Ils lui demandent pourquoi il désirait un passeport (qui lui avait été retiré) pour se rendre en Angleterre : "Mon objectif est double. D'abord, pour la mise en scène en Angleterre de ma pièce 'Vue du pont' ; je veux participer aux discussions ; puis cela me permettra d'être là-bas avec la femme qui sera alors mon épouse." Face à l'insistance des reporters, il finit par avouer vouloir épouser "sous peu" Marilyn MONROE, et que la cérémonie aura lieu soit à New York, soit dans le Connecticut où "j'ai mon refuge". Arthur sera de retour à New York tard dans la soirée. Un mois après cette audience, la Chambre des représentants accuse MILLER de mépris envers le Congrès (risquant une condamnation d'un an de prison). MILLER fait appel et sera acquitté deux ans plus tard. Marilyn souhaitait accompagner MILLER à Washington, mais il lui a demandé de rester plutôt à New York ; Marilyn l'attend alors dans son appartement de Sutton Place. Les reporters vont assiéger l'immeuble de Marilyn dès le matin. Quand les reporters croisent Marilyn, ils lui demandent de commenter la déposition d'Arthur MILLER devant le Congrès mais elle préfère échapper à la question en répondant : "Je ne connais pas grand chose à la politique. Il va falloir que je lui (MILLER) parle mais je pense qu'il est très fatigué." Deux ans plus tard, quand MILLER sera acquitté, elle dira n'avoir jamais douté du résultat car "j'ai étudié Thomas JEFFERSON pendant des années et que, selon Thomas JEFFERSON, cette affaire devait se résoudre ainsi..." Marilyn préfère jouer les ignorantes et les ingénues face à la presse, mais elle a toujours soutenu MILLER et s'est initiée à la politique. Il semble que le fait que Marilyn ait soutenu MILLER ait joué en la faveur de ce dernier. La presse le présente alors comme "l'amant persécuté du sex-symbol national". On dit même qu'elle l'aurait aidé dans les frais onéreux de dépenses pour sa défense. Elle dira à l'écrivain anglais W.J. WEATHERBY en 1960 : "Certains de ces salopards d'Hollywood voulaient que je laisse tomber Arthur, ils disaient que cette histoire allait ruiner ma carrière. Ce sont des trouillards, ils veulent que vous soyez comme eux."Quand à l'annonce de MILLER d'un mariage imminent avec Marilyn, il existe différentes versions :
> Arthur MILLER affirme dans son autobiographie que le mariage était prévu depuis longtemps avant sa comparution devant la commission. D'ailleurs, la veille, le 20 juin, le "New York Post" révélait le mariage imminent. 
> L'autre version, qui est celle la plus reprise dans les biographies, est que Marilyn ignorait les projets de mariage et aurait appris la nouvelle en regardant la télévision. Elle aurait ainsi appelé, en étant quasiment affolée, Norman et Hedda ROSTEN qui vivent à Brooklyn : "Tu as appris ça ? Il a dit à tout le monde qu'il se mariait avec Marilyn MONROE. Avec moi ! C'est incroyable, il ne me l'a jamais vraiment demandé ! Il faut que tu viennes tout de suite. J'ai besoin d'être soutenue moralement. Je devrais même dire : au secours ! Je suis assiégée, bloquée dans mon appartement. Il y a des journalistes qui essaient de rentrer. Il y en a partout dans l'immeuble."
Les ROSTEN se sont demandés si MILLER n'utilisait pas Marilyn pour se faire valoir, mais ils ne préfèrent pas révéler leur pensée à Marilyn, de peur de la peiner. D'ailleurs, même Rupert ALLAN, son attaché de presse, affirme que "Marilyn admira MILLER à partir de ce jour, bien que sa façon d'annoncer le mariage l'ait perturbée... Je crois qu'il l'a utilisée."
Un ouvrier serait venu réparer la climatisation dans l'appartement de Marilyn et il semblerait qu'en bavardant avec lui, elle lui aurait confirmé qu'elle se marierait avec MILLER. Il le répéta vite aux journalistes.
MILLER va appeler Marilyn pour lui dire qu'il lui parlerait de tout ça de visu. Ensuite, c'est Hedda HOPPER, une fervente anti-communiste et vipère d'Hollywood, qui l'appelle de Los Angeles et Marilyn lui confirme la nouvelle : "Je suis très heureuse de mon imminent mariage. Je vais me marier entre maintenant et le 13 juillet. Je ne sais pas encore où ni la date exacte." Elle lui dit aussi avoir reçu un appel de Spyros SKOURAS, ce qui était faux, afin de faire croire que son union avec MILLER était soutenue par les studios de la Fox.
Une conférence de presse est organisée l'après-midi dans le hall de l'immeuble et Marilyn répond ainsi aux questions des nombreux journalistes présents. Certaines réponses de Marilyn font rire l'assistance: une journaliste lui demande "Quand allez-vous avoir des enfants ?" et Marilyn de répondre: "Mais je ne suis pas encore mariée ma chère !"
Tags : 1956, Annonce mariage MILLER à Sutton Place
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#Posté le mercredi 23 novembre 2016 11:37

Modifié le vendredi 02 février 2018 10:43

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  • 1954 / Session photos de Philippe HALSMAN, Marilyn tourne alors le film "The seven year itch". mer. 23 novembre 2016
  • 1960 / Quand Roslyn (Marilyn), danse avec Guido (Eli WALLACH) sous l'oeil amusé de Gay (Clark GABLE), dans une des scènes du film "The misfits". mer. 23 novembre 2016
  • 12 Décembre 1955 / Première du film "The rose tattoo", où Marilyn a pour "chevalier servant" lors de la soirée, Marlon BRANDO. mar. 22 novembre 2016
  • 1948 / (Part II) La jeune Norma Jeane suivant les cours de sa professeur d'Art Dramatique, Natasha LYTESS. mar. 22 novembre 2016
  • 19 Juillet 1946 / Ben LYON (photo) -directeur de casting pour la Fox- fait passer des essais à sa jeune recrue Norma Jeane, qui devait simplement aller et venir devant la caméra, en fumant une cigarette qu'elle écrasa ensuite dans un cendrier. L'essai était muet et filmé en couleur, ce qui était encore assez rare à l'époque pour un simple screen test. Le petit film fut ensuite montré à Darryl ZANUCK -le grand patron de la Fox- qui ne fut guère convaincu de la prestation de la futur Marilyn MONROE ! Mais grâce à la persévérance de Ben LYON, qui croyait au potentiel de Norma Jeane, on lui fit signer un contrat de six mois. mar. 22 novembre 2016
  • 1958 / Nouvelles photos du tournage du film "Some like it hot". mar. 22 novembre 2016
  • 14 Juillet 1956 / C'est sous une pluie battante que le couple MILLER arrive à l'aéroport de Londres, où Marilyn doit débuter les jours prochains, le tournage du film "The Prince and the showgirl". Le couple voyage avec pas moins de 27 valises. mar. 22 novembre 2016
  • BELLE ET DOUCE NUIT A TOUTES ET A TOUS ! lun. 21 novembre 2016
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